Sculpteur
Sortie du cadre
Comme son nom ne l’indique pas, Charlie Lorey est une femme, qui crée un univers atypique, poétique, et coloré. Elle se plaît à poser des mouvements lumineux et quelque peu espiègles, grâce à des mondes et des personnages venus d’ailleurs. Ceux -ci revendiquent souvent un esprit souriant, prenant ainsi le contre-pied de la triste noirceur qui sévit sur notre humanité.
Autodidacte d’origine lyonnaise, elle pose ses pinceaux et ses couleurs en Auvergne il y a une vingtaine d’année. Depuis l’enfance le dessin et la peinture ont tenu toute la place dans son art, jusqu’à il y a dix ans, où elle a découvert la sculpture. Ne connaissant aucune frontière, elle va chercher dans l’art des anciens des savoir-faire qu’elle aménage à sa façon. Elle met des techniques du passé au service d’un concept plus actuel.
C’est ainsi que, fascinée par la légèreté, elle se familiarise avec le papier. Celui-ci devient sa matière première pour ses créations figuratives.. Elle les agrémente d’ornements de marqueterie de bois ou de coquille d’œuf, ainsi que de peinture à l’encaustique, donnant à ces sculptures, une grande puissance qui les rend tout à fait uniques.
Aujourd’hui, Charlie donne également des cours de dessin et peinture dans son atelier de St Quentin sur Sauxillanges et continue de créer un univers hors norme où souffle un sentiment de liberté décalée tout droit sortie du cadre.
C’est ainsi que, fascinée par la légèreté, elle se familiarise avec le papier,
qui devient sa matière première pour ses créations figuratives.. Elle les agrémente d’ornements de marqueterie de bois ou de coquille d’œuf, ainsi que de peinture à l’encaustique, donnant à ces sculptures, une grande puissance qui les rend tout à fait uniques.
Aujourd’hui, Charlie donne également des cours de dessin et peinture dans son atelier de St Quentin sur Sauxillanges et continue de créer un univers hors norme où souffle un sentiment de liberté décalée tout droit sortie du cadre.
Les influences
Univers atypique et coloré qui puise souvent son inspiration dans la sculpture , Carpeaux, Claudel, la bande dessinée comme Bilal, Moebus, Robert Gigi, Corto Maltese, et les illustrateurs tel que Norman Rockwel, Pierre Joubert ou Winsor McCay.
Les films de science fiction comme Stargate et le Cinquième Elément, ainsi que les fantastiques tel que Le Passe-muraille et Le Roi et l’Oiseau favorisent son imaginaire.
La danse, par un mélange de diverses origines, mais surtout par la chorégraphe Martha Graham, intervient aussi dans les mouvements de ses personnages, créant un élan chez ces êtres singuliers venus d’ailleurs.
Les passe-murailles :
visiteurs qui traversent les pans d’univers donnant sur d’autres dimensions. Peut-être qu’un air de Cocteau souffle sur mes créations. Le fantastique s’invite.
Les culbutos :
ancienne danseuse, j’ai cherché à créer le mouvement dans mes sculptures. Ils se penchent et tournent, mais ne tombent jamais !
Les sur pied :
les sculptures classiques m’ont toujours fascinée. La base quoi ! Avec un esprit d’ailleurs...
Les savoir-faire
Les sculptures de papier : Travail classique de sculpteur. Tout d’abord, création en argile, puis on en fait un moule en plâtre, et on le remplit de tous petits morceaux de papier. Autrefois des sculptures d’église grandeur nature étaient faites de cette façon. Je n’ai fait qu’adapter ce savoir faire au service de mes créations.
Le plus souvent j’utilise le bois des placages de différentes essences pour les fonds ou en petites touches de marqueterie pour les ornements . Je « pioche » souvent mes idées dans le travail d’art des marqueteurs.
La marqueterie de coquille d’œuf requière une très grande patience et habileté dans la réalisation. Celle-ci s’effectue à la pince à épiler. Elle épouse parfaitement les formes, et une fois collée est une grande solidité. Plus le travail avance plus se dessine de superbes effets de mosaïques nature ou teints avec des encres. Autrefois les japonais se servaient de cette méthode pour mettre du blanc sous les laquages.
La peinture à l’encaustique remonte à l’antiquité. Elle se compose de cire d’abeille et de pigments, et se travaille rapidement à chaud sur des panneaux de bois. J’ai adapté cette technique pour m’en servir sur papier.
Le béton est un élément à la fois simple en usage courant et devient complexe utiliser en ornement ; et dont je n’ai pas encore fini de faire le tour. J’aimerais étudier le savoir faire des égyptiens et des romains qui eux s’en servaient déjà à l’époque.
