L’histoire du papier mâché

L’histoire du papier mâché

« Papier mâché » est le nom commun à diverses manières d’utiliser le papier encollé, en bandelettes superposées ou mixer en une pâte de modelage, ou mélangé à d’autres matériaux. Cette façon de le nommer, il est vrai, est peut flatteuse car souvent associé de nos jours aux travaux manuels scolaires. Pourtant si on remonte aux origines du papier mâché en Chine, jusqu’à l’apparition de la matière plastique qui le fit tombé dans l’oubli, on constate qu’il eu alors ses titres de noblesse, et on parlait réellement « d’art du papier mâché ».
L’une des premières utilisations du papier mâché est donc due aux chinois, au deuxième siècle, pour la confection de casques de guerre, laqués pour les renforcer. Et c’est au cours des siècles qui suivirent que cette méthode de papier laqué fit son chemin, tout d’abord en Orient, puis au cours des conquêtes et des échanges commerciaux. On la retrouve en Perse, dans les pays arabes, et enfin dans les pays occidentaux.
Ces derniers améliorèrent les techniques en vue de fabrication d’objets divers, de la tabatière, aux meubles, en passant par la confection de poupées. Très vite, il fut créé des entreprises d’objets décorés et laqués. Les Cours d’Angleterre et de France donnaient le ton pour l’inspiration des décorations de ces objets. Beaucoup de ces ornements étaient d’esprit asiatique, ou reflétaient la vie quotidienne de l’époque. Les sculptures d’église étaient aussi modelées en papier. Le XIXème siècle fut l’apogée du papier mâché.
Aujourd’hui, seuls quelques pays comme la Russie, l’Inde, le Cachemire continuent à fabriquer des boîtes de façon artisanale dans cette matière décorée. Les masques de Venise utilisent également cet art. Chez nous, à part les réalisations dans le cadre d’activités ludiques, ce sont les artistes qui se sont appropriés cette matière pour leurs créations.
Il est important de ne pas oublier et de ne pas perdre ce savoir-faire ancestral.

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