Les différents types de papier

Les différents types de papier

L’essentiel lorsqu’on utilise le papier pour une création artistique, est de bien le choisir. Qui n’a pas été déçu lorsqu’il ne répondait pas aux contraintes techniques, qu’il se mettait à gondoler dès qu’il était touché par l’eau, ou à se déchirer lorsqu’il était plié ou encollé. Le choix du papier est donc primordial pour un bon rendu final.

Ce choix se fera selon les techniques choisies. Celles dites "sèches" n’utilisent pas d’eau, comme le crayon, le fusain, le pastel, le pliage, découpage par exemple. Les papiers utilisés seront d’un faible grammage, mais suffisamment solides pour supporter les contraintes de la création.

Les techniques dites "humides" font appel à des matières liquides, comme l’eau bien sûr, les peintures, les colles, les encres. Le grammage de ces papiers sera plus fort pour supporter les déformations.

Le plus connu des papiers est le "papier à dessin". Si aujourd’hui on utilise ce terme pour différents papiers utilisés pour le dessin, autrefois c’était le papier blanchi, très encollé, à la surface lisse et ne contenant pas de bois. On le trouve dans de nombreux grammages, et de différentes couleurs.

Le "papier chiffon" est un des plus vieux type de papier. A base de 60% de chiffon, il est utilisé en autre pour fabriquer les billets de banque. Il est très onéreux.

Le "papier marbré", lui aussi contient du chiffon, mais on y incorpore également des fibres textiles de couleur. Selon l’utilisation on pourra y ajouter un peu de pulpe de bois à la fabrication.

Le "papier pour aquarelle" est fabriqué spécialement pour cette peinture qui se travaille à l’eau. Il ne contient, en principe, pas de bois. Grace à un pressage spécial, qui peut lui donner divers grains, et à un fort encollage, il peut servir pour différentes travaux de papier.

Le "papier de couverture" peut être fabriqué avec ou sans bois, il absorbe facilement l’eau car il est très peu encollé. Il ne tient pas bien à la lumière.

Le "papier Ingres" est un papier collé qui absorbe lentement l’humidité et tient bien à la lumière. C’est l’un des papiers des plus chers.

Le "papier d’art" est très lisse. Il contient de l’argile ou de la craie, de la caséine comme liant, il peut parfois contenir du bois. Il convient très bien aux travaux à l’encre.

Le "Kasaka" est un papier fin, très ligneux, jaunâtre. Il est très absorbant, mais d’une solidité relative.

Le "casing" est souvent utilisé pour faire les pages de garde dans la reliure. Il est assez fort car il contient du bois. Il possède un côté lisse et un côté granuleux qui peu permettre deux usages. Il est d’une couleur ocre.

Le "papier bouffant" est très absorbant. Il peut contenir ou non du bois, et il est un peu plus fort que le papier journal.

Le "papier Kraft", de couleur brune, contient du bois et est d’une grande résistance. Il est peu coûteux. Il est connu comme papier d’emballage, mais peut être très intéressant dans les créations artistiques.

Les "papiers orientaux" comme le "papier de riz", le "papier de bambou" ou le "papier de mûrier" sont des papiers fragiles, mais d’une grande élégance.

Les "papiers artisanaux" sont tous très particuliers car fait à la main par des artisans papetiers. Ils sont originaux, et de grande qualité.

Il existe des papiers spécifiques comme le bristol, le papier report, les papiers pour l’illustration, pour les feutres ou le pastel.

Avant tout, il est donc conseillé de les tester sur différents échantillons, afin de trouver le papier qui s’adaptera le mieux à notre création, et sublimera notre œuvre.

Si le papier est un le support incontournable de la 2D, il peut aussi être, à lui seul, une œuvre à part entière. Ainsi par le pliage, le collage, le découpage, les déchirures, s’ouvre pour le papier, bien souvent en 3D, une multitude de possibilités.

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